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Background Chapitre 1 - Situation à Denver

La Guerre de Sécession

Les Etats de l’Union contre les Etats Confédérés, voilà un sujet incontournable de Deadlands, et parfaitement en accord avec l’ambiance qui règne à Denver au moment où les PJs y posent la botte. Le Colorado fait partie des Etats qui n’ont pas encore fait leur choix entre obéir à Grant ou à Michele. Dans les rues, des partisans sont toujours prêts à débattre plus ou moins violemment de la question, attendu que chacun a son opinion à défendre. En 1878, les corps armés continuent à s'entraîner et à s’armer, et l’invasion surprise par les Anglais n’a fait que renforcer le qui-vive. Les territoires disputés sont l’endroit idéal pour enrôler de nouvelles recrues et mener des activités à l’écart de la rigueur militaire. Une des intrigues du scénario tourne autour des armes expérimentales développées à grands coups de Ghost Rock ; chacun des camps fonde beaucoup d’espoirs sur la Science pour amener un tournant décisif en cas de confrontation militaire.

L’homme du Sud a cette réputation de soldat surexcité, peu instruit et prêt à tout qui pousse les dirigeants des grandes villes à préférer la vision plus industrielle et rationnelle des Nordistes. Néanmoins, le Maire est là pour éviter que la situation ne finisse en bain de sang, le Colorado n'a pas envie de ressembler au Kensas. Les préférences officieuses de l’autorité n’empêchent pas celle-ci de défendre les citoyens de Denver avant toute considération politique : c’est la raison pour laquelle le port d’armes est interdit en ville, et qu’on vous incite davantage à découvrir les nouveaux commerces qu’à vous précipiter vers la conscription.

Les Militaires

Les Confédérés

Assez loin de leurs lignes de défense, les forces confédérées sur place se tiennent à carreau. Elles savent qu’elles auront très peu de soutien en cas de pépin, mais peuvent malgré tout compter sur un beau réseau de sympathisants près à les couvrir… pourvu que ça ne se sache pas. Les Confédérés ont un discours de liberté et d’enrichissement qui plaît au chercheur de matières précieuses et qui flatte le colon exilé. Cette population n’a pas toujours les rênes du pouvoir à portée de main, mais peut retourner une opinion sur la Grand Place quand on en vient à rendre la justice ou les décisions difficiles. Soldat Confédéré en permission La durée du conflit a obligé le sud à entraîner des conscriptions forcées. Les confédérés misent sur l’idéologie et le volontariats, faute d’avoir les armes ou le temps d’entraînement nécessaires.

  • Attributs :
    • Agilité d6, Intellect d4, Ame d6, Force d6, Vigueur d6.
    • Compétences : Combat d4, Tripes d8, Perception d6, Tir d4
    • Charisme 0 - Allure 6, Parade 5, Résistance 5
    • Handicap : Voeu
    • Atout : Soldat
    • Equipement : Winchester ’73 (24/48/96, 2d8, RoF 1, 15 coups PA 2), Bayonette (d6+d4, 2d6, portée 1, +1 parade, 2 mains, quand posée sur l’arme).

Les Yankees

Les Yankees ont l’avantage de la géographie : que ce soit par les rails ou en diligence, le trajet entre les Etats de l’Union et le Colorado ne figurent pas parmi les plus délicats. Et les lobbies scientifiques préfèrent traiter avec les politiques qui poussent à l’industrialisation plutôt qu’avec les planteurs enchaînés à leur coton et leurs esclaves. Les sympathies se créent donc logiquement, même si les actions des Etats Fédéraux provoquent parfois comme partout leur lot de frustrés et d’indignés. Soldat de l’Union en mission L’Union a toujours eu peur des défaites et des pertes humaines, très mauvaises pour l’image de stabilité et de garantie qu’elle veut offrir à ces états. De ce fait, malgré un entraînement et un armement souvent supérieur à leurs ennemis, leur frilosité tactique et les conflits internes entre les officiers nuisent fortement à la possibilité de victoire.

  • Attributs : Agilité d6, Intellect d4, Ame d6, Force d6, Vigueur d6.
  • Compétences : Combat d6, Tripes d6, Perception d6, Tir d6
  • Charisme 0 - Allure 6, Parade 5, Résistance 5
  • Handicap : Voeu
  • Atout : Soldat
  • Equipement : Winchester ’73 (24/48/96, 2d8, RoF 1, 15 coups PA 2), Bayonette (d6+d4, 2d6, portée 1, +1 parade, 2 mains, quand posée sur l’arme).

Les hommes de Loi

Le maire Hornsbyh

Cet homme est quasiment le gouverneur du Colorado. Sa popularité lui a permis de faire entendre sa voix au-delà des luttes d’influence entre Nordistes et Sudistes. Installé à Denver, il y a levé une force d’intervention loyale et efficace : la Brigade de Défense (cf. ci-dessous). Réputé incorruptible, son avis est à l’image des hommes de l’ouest : il sait sentir quand le vent tourne et compose avec les intervenants de chaque affaire. C’est donc surtout en diplomate qu’il a réussi à limiter les violences et à faire de sa ville un coin où les entreprises fleurissent.

La Brigade de Police de Denver

Denver's Police

QG

Bâtiment annexe à la marie. [todo] Focus sur la carte. Boss : Le Maire, Hornsby, est leur boss. En pratique, il délègue les opérations à James Cook mais tout membre de la brigade doit obéïr à un ordre qui viendrait de Hornsby.

James Cook

James Cook est un homme droit. Le profil type “Lawful Good”. Incorruptible, au service de sa ville. Il n'est pas raciste, il résoudraa les problèmes éthniques avec la loi (donc si la loi dit qu'un Indien n'a aucun droit, l'indien sera considéré comme tel par par James. Par contre, en cas d'un homicide d'un indien le coupable sera jugé pour homicide, sauf si la loi impose un statut de “non humain” pour les indiens). C'est un grand homme balaise. Bien rasé. Une chemise avec un veston de cuir et l'étoile de la brigade de Denver. Il a une juridiction de Marshal de Denver, qui s'étend donc à la ville de Denver uniquement. Il porte un ceinturon et un colt simple action. [todo : Définir le modèle précis pour les mordus].

Commun

Tous les hommes de la brigade portent le badge de la Brigade de Denver En “veille”, ils portent un ceinturon avec un colt, un couteau et un sifflet (pas à roulette) qui leur sert en cas d'urgence pour demander du renfort. Ils ont des chevaux et patrouillent souvent la ville de Denver deux par deux. Sur les chevaux, un holster avec une carabine dedans (Winchester). En opération, qu'il soit à cheval ou à pied, le brigadier porte systématiquement sa carabine.

Effectif

En 1880, la population historique de Denver était de 106713 hab. En 1877 à Deadlands, avec la guerre qui dure, on peut imaginer que la population de cette grande ville est plutôt autour de 50.000 à 80.000 habitants.

Si on prend un ratio de 1 pour 2000 (trouvé 1 pour 1850 hab. à Toronto en 1835), l'effectif de la Brigade s'élève à 40 personnes pour 80.000 habitants. 50 personnes pour 100.000

Postes

Il y a plusieurs postes répartis dans la ville :

  • Le QG collé à la Mairie : 16 hommes
  • 4 autres postes (à répartir dans la ville) : 8 hommes chacuns

La brigade qui intervient dans le premier Volume sera principalement le groupe permanent du QG, vu que la partie devrait rester princpalement autour du centre ville de Denver. Il patrouille entre la Mairie et la Gare, et les rues principales de Denver : Holladay, Larimer, Lawrence, Arapahoe, Blake…

Les 16 hommes du QG:

  • James Cook
  • William Ernhart
  • James Mahony
  • Gilbert Murray
  • Charles Murray
  • John Ryan
  • Thomas Ryan
  • Thomas Walsh
  • John Yeggy
  • August Scholer
  • Franck Roberts
  • Gilbert McDougal
  • Robert Cavanaugh
  • Albert Eystore
  • Joseph Willingham
  • Jo Lewis

10 sont en patrouille constante (5×2), les 6 autres restent au QG pour les affaires quotidiennes et administrative (garder la prison, recevoir les habitants, communication avec les autres polices de la région y compris avec les U.S. Marshals & Texas Ranger, bien que ces derniers ne soient pas dans leur juridiction respective, il est courant que des affaires les amènent à Denver pour échanger des informations concernant des fugitifs.)

Profil standar

Comme leur boss, les brigadiers sont zélés et il ne fait pas bon les provoquer ou les ennuyer. Ils sont très efficaces et il n'hésitent pas à utiliser la violence (pas la cruauté) pour mettre au sol et aux fers les plus récalcitrants. Le surnaturel n'esite pas pour eux. Ils ne cherchent pas à comprendre ce qui pourrait ne pas coller. Si un “fou” (huckster ou autre) fait du grabuge, il est arrêté, ficelé (camisole) et enfermé en attendant le jugement. Il sera alors pendu si on le juge trop dangereux (et d'office si il a déjà fait un crime puni par la pendaison). “Moins on se pose de questions face à ces gens là, mieux on se porte”.

Les affaires trop spéciales qui les dépassent sont mises dans les mais de Hornsby qui fait alors en général appel à des spécialistes, l'Agence Pinkerton ou certains homme d'église connu sous la profession d'exorcistes.

Conseil d'interprétation

Zélé, direct, pas froid aux yeux, rationnels, rapides dans leurs prises de décisions. Si l'échange commence à trop attirer les badauds, ils emmènent tout le monde au poste pour continuer à discuter tranquillement et aviser en huis clos. Ils ne répondent pas aux questions des passants curieux : “Circulez, il n'y a rien à voir !”

Intérêts & Ambition

Faire leur boulot sans entrave et tranquillement. Ils n'ont en général pas d'ambitions particulières. Certains bien entendus aimeraient prendre du galon et devenir responsables de poste ou de toute la brigade. Mais nous ne développerons pas ces points…

Les services secrets de l’Union

The Agency et L’antenne des Pinkerton

En 1878, l’Agence (The Agency) a tout juste un an. Les disparitions répétées de son leader de l'antenne Ouest, Le Fantôme, n'est pas pour aider à la construction d'un noyau solide d'agents pour lutter contre les forces occultes. La succursale de Denver était il y a quelques mois une affectation très prisée : se rapprocher du grand chef, c’était bon pour la promotion, et les affaires à régler étaient intéressantes. Seulement le grand manitou en question a été faire un tour dans des lieux peu fréquentables et a, encore, disparu de la circulation.

Lawton, un des meilleurs éléments de l’équipe a repris les affaires légales (L'agence Pinkerton) en main, mais la branche occulte (The Agency) a pris un sérieux coup de plomb dans l’aile. Au point que les différentes agences de l’Est n’ont plus grand chose à raconter en haut lieu et que les huiles de la Maison Blanche s’impatientent.

Pour faire passer la pilule, Lawton a favorisé toutes les enquêtes qui concernaient l’Union. On pourrait croire que sa position est liée à son passé rancunier contre les tuniques brunes, mais en vérité c’est surtout sa place qu’elle essaie de sauver.

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